Dentiste
Les métiers qui recrutent sur le territoire du Calaisis

Dentiste
Les métiers qui recrutent sur le territoire du Calaisis
Le chirurgien-dentiste s’occupe médicalement de la bouche, des dents, des gencives et des maxillaires. Il soulage, répare et veille aussi à l’esthétique du sourire. Il traite les caries et les infections plus graves de la cavité buccale. Il pose des prothèses.
Description du métier
Grâce à son savoir-faire et à son équipement, c’est-à-dire un plateau technique, le chirurgien-dentiste soigne caries, granulomes et autres abcès dentaires. Il dévitalise et détartre les dents.
Pour établir son diagnostic, il peut faire des radiographies. Le chirurgien dentiste intervient avec minutie pour tailler ou reconstituer une dent. Il pose des prothèses dentaires totales ou partielles comme les bridges, couronnes, dents sur pivot.
Auparavant, il fait des moulages de la bouche du patient afin de faire préparer des prothèses chez le prothésiste dentaire. Il peut opérer des interventions chirurgicales sur le maxillaire par exemple. Enfin, il prescrit des traitements sur ordonnance.
Pour soigner grands et petits, outre son habileté technique et sa dextérité, il doit faire preuve d’écoute, de tact et de psychologie.
Si le chirurgien-dentiste est spécialisé en orthodontie, il suit les patients sur une longue durée pour redresser les dents et ajuster l’articulation des mâchoires.
Le chirurgien-dentiste conseil à la Sécurité sociale exerce un rôle de contrôle et de prévention.
Le métier est physiquement pénible en raison de la position de travail, moitié debout, moitié assis et bras tendus. L’effort d’attention est aussi permanent.
Contexte et conditions de travail
Le métier de dentiste est un métier très recherché. La France manque de dentistes et, pour avoir un rendez-vous, les patients attendent plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
En revanche, le chemin est long et très sélectif. Il ne faut pas faire l’erreur de choisir une carrière dentaire parce qu’on a échoué au concours de médecine. Être dentiste doit être une vocation.
Compétences et qualités requises
Le dentiste s’occupe de ses patients dès la petite enfance. Parce qu’un rendez-vous chez le chirurgien-dentiste est souvent synonyme de douleurs, le professionnel doit avoir de bonnes qualités humaines afin de rassurer les patients et de bien leur expliquer le déroulement des soins.
Parce qu’il s’occupe aussi bien des soins de base tels que le détartrage que d’opérations plus importantes telles que l’implant de pivots, le dentiste doit impérativement avoir de très nombreuses connaissances médicales et anatomiques. Il doit savoir lire les radiographies et même gérer les urgences.
Le dentiste doit être précis et maitriser chacun de ses outils. Il travaille avec minutie et doit maintenir un niveau élevé de concentration. Le chirurgien-dentiste doit aussi se tenir informé des nouvelles technologies et faire diverses formations pour les maitriser.
Salaires
Le salaire d’un chirurgien-dentiste dépend de la spécialité exercée, du lieu de travail, du statut et de l’expérience.
En libéral, le revenu moyen d’un chirurgien-dentiste dépend du volume de patientèle, des honoraires pratiqués et du temps passé au cabinet ou centre dentaire. De plus, ses premiers revenus lui servent à rembourser le plateau technique et tout le matériel perfectionné nécessaire à l’exercice de son métier. Le salaire moyen d’un chirurgien dentiste en libéral est d’environ 7 700 € net mensuel.
En milieu hospitalier, le salaire d’un chirurgien-dentiste est compris entre 4 200 € brut mensuel et 7 500 € brut mensuel (fin de carrière).
Évolutions de carrière
Le chirurgien-dentiste salarié peut s’installer en libéral seul ou groupe. Dans ce cas, il reprend un cabinet ou il en crée un nouveau. 90 % des chirurgiens-dentistes exercent à titre libéral.
Il peut aussi se spécialiser et assurer des enseignements dans les UFR d’odontologie.
Études / Formation
Pour exercer le métier de chirurgien-dentiste, il faut être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Les études s’effectuent à l’université. Elles durent 6 ans et sont organisées en 3 cycles.
- Le 1er cycle se déroule sur 3 ans. Le passage de la 1ère à la 2e année est subordonné à la réussite d’un concours très sélectif.
- Le 2e cycle d’études odontologiques (DCEO) se déroule sur 2 ans. A l’issue de ces deux années de formation est délivré le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Odontologiques (DFASO), reconnu au niveau master.
- Le 3e cycle comprend un cycle court d’un an ou un cycle long de trois ans.
Le cycle court (6e année) concerne les étudiants qui se destinent à l’exercice libéral. Ils soutiennent une thèse et se voient délivrés le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire.
Le cycle long (de 3 ou 4 ans) commence par le concours de l’internat. L’internat permet d’obtenir, en plus du diplôme d’Etat en chirurgie dentaire, un DES (diplôme d’études spécialisées). Il existe trois spécialités : orthopédie-dento-faciale (3 ans), chirurgie orale (4 ans), médecine bucco-dentaire (3 ans).
Durant leurs études, les étudiants perçoivent une rémunération pendant leurs études (248 € mensuels en fin de deuxième cycle; 2 112 € mensuels bruts en fin d’internat).
Source : Randstad.fr, cidj.com